Les AMATEURS du STADE de REIMS

Le Pirisien Gaultier avait ouvert la marque mais Singamalon et les Rémois ont réagi en seconde période..

Feuille de match

Si Thonnel avait gagné son ultime face à face avec Mercier, la balance aurait pu pencher du coté de Reims.

Un nul, deux insatisfaits…

(L’Union du 25 octobre 2010)

Grosse déception dans le camp pirisien où on avait cru un long moment pouvoir signer un premier succès. Il n’en fut rien car les hôtes rémois avaient dû se faire remonter les bretelles durant la pause, ce qui explique leur bien meilleure seconde période. Assurément, l’ancien Rémois Eric Duffour avait su, lors de la causerie d’avant-match, tenir le bon discours pour que ses protégés aillent au charbon d’entrée de jeu. Pas de round d’observation donc et une multitude d’occasions franches à mettre au crédit des promus qui, malheureusement pour eux, les gâchaient toutes : Sauvage plongeait dans les pieds de Vilmain (3e) ce dernier tirait tout aussitôt en force, Lefort cadrait mal (9e), enfin Gaultier signait un retourné spectaculaire, Sauvage dégageant en corner (23e). En face, on s’efforçait de jouer en triangle et Gragnic tentait une volée (12e) alors que le mur local repoussait deux coups francs (15e, 18e). Le bon vouloir des Ardennais allait être récompensé puisque Vilmain, côté gauche, centrait pour Gaultier qui, à l’affût au second poteau, reprenait du pied le ballon sans trop se poser de questions (24e). Les Pirisiens continuaient sur leur lancée mais ils constataient que les Rémois avaient changé de braquet dès l’entame du dernier quart d’heure et, malgré l’apport de Gragnic au toucher de ballon impeccable, on devait en rester là à l’heure des citrons. La suite n’était pas du même tonneau puisqu’avec l’entrée de forces vives, Reims montrait un tout autre visage, les attaques fusant à un rythme effréné.
Accélération stadiste
La partie demeurait animée et la galerie se demandait si ses favoris allaient parvenir à maintenir la cadence tout en conservant l’espoir de vaincre… enfin. Les Rémois appuyaient encore et toujours sur l’accélérateur. Leur travail de sape allait-il payer ? Réponse affirmative car, suite à un centre de Houbeaut, Gacem sautait plus haut que tout le monde et comme Mercier hésitait, gêné qu’il était par le soleil, le remplaçant trouvait la faille au moyen d’une tête rageuse (68e). Les coéquipiers de Mandi ne se contentaient pas de cette égalisation alors que ceux de Medina semblaient assommés mais ils ne baissaient pas les bras à l’image de Bocart de la tête (70e), Gaultier d’une reprise de volée (73e) alors que Mandi, d’une tentative de retourné (79e), et Thonnel, perdant son face à face avec Mercier (85e), auraient pu aussi inverser une fin de match haletante.